La Loi n°2020-105 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi « AGEC ») a été promulguée le 10 février 2020. L’une des mesures phares de cette loi est le tri à la source des biodéchets. Elle devrait permettre aux habitants des régions urbaines de mieux trier leurs déchets biodégradables.
Le site du gouvernement ecologie.gouv.fr définit les biodéchets comme étant des « déchets alimentaires et autres déchets naturels biodégradables ». Ce sont donc des déchets qui sont constitués en grande partie de matières organiques pouvant être décomposées plus ou moins rapidement par des bactéries et microorganismes avant d’être réintégrés par les écosystèmes.
Les biodéchets étant naturels, ils sont donc biodégradables. Ne pas les trier revient à les envoyer dans des filières de traitement inadaptées comme le stockage ou l’incinération, ce qui induit des émissions de CO2 et contribue donc au réchauffement climatique.
En séparant les déchets biodégradables et en les intégrant à des filières de valorisation organique, on augmente leur valorisation matière et énergétique, réduisant par conséquent le réchauffement climatique. Le tri à la source des déchets alimentaires permet :
Les objectifs de cette obligation de tri à la source et de valorisation des biodéchets sont d’augmenter le recyclage des déchets organiques et d’en réduire les quantités orientées vers les installations de stockage ou vers les unités de valorisation énergétique. Cette mesure a pour objectif de généraliser la pratique du tri à la source, soit en mettant en place une collecte séparée, soit en pratiquant le compostage domestique. Cette pratique est assez répandue dans les zones rurales, en revanche beaucoup moins pratiquée dans les zones urbaines : les composteurs y étant moins accessibles, les déchets sont moins triés. Cette mesure vise donc à répandre cette pratique dans les milieux urbains.
En tant que producteurs de déchets alimentaires, nous sommes tous concernés par le tri à la source des biodéchets :